La police démantèle un réseau de cyberfraude à Chiang Rai – quatre arrestations !
Opération de police à Chiang Rai : quatre Chinois arrêtés soupçonnés d'activités illégales ; Les enquêtes sont en cours.

La police démantèle un réseau de cyberfraude à Chiang Rai – quatre arrestations !
Le 31 octobre 2025, une opération de police à Chiang Rai a attiré l'attention lorsque des policiers ont arrêté un groupe de quatre citoyens chinois. Sous la direction du général de police Manop Sanakul et du capitaine de police Paskorn Thawatchiangkul, la propriété suspecte de la municipalité de Yod Doi Khao Kwai a fait l'objet d'une enquête plus détaillée. L'arrestation n'était pas une coïncidence ; c'était le résultat d'un vaste processus de surveillance visant à détecter des irrégularités dans la consommation électrique d'une maison louée. Cela souligne l’importance de garder un œil sur les activités inhabituelles dans le quartier afin de découvrir d’éventuelles activités illégales.
Lors de leur perquisition, les policiers ont découvert des appareils informatiques, des boîtiers SIM et de nombreux autres appareils électroniques. Un voisin alerte a alerté les policiers après avoir observé un homme quittant précipitamment la maison et s'enfuyant vers la maison lorsque la police a été repérée. Cela a fait soupçonner que quelque chose n’allait pas ici. Bien que les quatre hommes aient levé la main en signe de reddition, ils ne parlaient pas thaï, ce qui rendait la situation encore plus mystérieuse. Lorsqu'ils ont été arrêtés, ils étaient connectés à plusieurs ordinateurs grâce à un enchevêtrement de câbles LAN. Un autre rappel de la façon dont bon nombre de ces activités sont connectées à l’échelle mondiale mais enracinées au niveau local.
Contexte et enquêtes
L'engagement de la police locale de Chiang Rai met en évidence les défis persistants auxquels la Thaïlande est confrontée dans le contexte de la traite des êtres humains et de la cybercriminalité. La Thaïlande est à la fois un pays d'origine et un pays de transit pour la traite des êtres humains, qui touche aussi bien les femmes et les hommes que les enfants et les personnes LGBTQ+. La pandémie de COVID-19 a exacerbé ce problème en augmentant les vulnérabilités des personnes touchées. Les enfants issus de familles sans emploi sont particulièrement vulnérables à l’exploitation et sont souvent contraints de travailler dans des ménages urbains ou de mendier dans la rue.
L'arrestation à Chiang Rai pourrait être replacée dans un contexte plus large impliquant des activités illégales liées à la cyberfraude et au crime organisé. Selon Ocindex, la Thaïlande est souvent utilisée par des groupes criminels pour impliquer des individus dans des opérations de cyberfraude. La traite des êtres humains existe également, de nombreuses victimes étant attirées par de faux documents et des méthodes de recrutement trompeuses. La corruption dans divers domaines, depuis les policiers jusqu'aux employeurs, contribue à la multiplication de ces crimes.
Un regard vers le futur
On espère que le renforcement des contrôles et des mesures policières, comme l'opération de l'année dernière à Chiang Rai, contribuera à briser la chaîne fatale de la traite des êtres humains et des crimes qui y sont liés. La dimension transnationale de ces questions nécessite des efforts concertés pour garantir la sécurité en Thaïlande et protéger les droits des groupes les plus vulnérables. Restez à l’écoute : ici à Chiang Mai et au-delà, les défis sont loin d’être terminés.